LES 10 ERREURS LES PLUS FRÉQUENTES CHEZ LES AGENTS DE SÉCURITÉ DÉBUTANTS.

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27 sept.
4 min de lecture

Dernière mise à jour : 28 sept.

Les 10 erreurs les plus fréquentes chez les agents de sécurité débutants (et comment les éviter)

Entrer dans le métier de la sécurité privée est une étape importante et valorisante. Mais comme dans tout métier exigeant, les premières expériences sont souvent accompagnées de maladresses. Certaines erreurs peuvent paraître anodines, mais elles nuisent à la crédibilité, à l’efficacité et parfois à la sécurité de l’agent et de son environnement.

Sommaire

Manquer de ponctualité
Négliger la présentation et l’hygiène de l’uniforme
Méconnaître le site d’intervention
Se laisser distraire par des usages personnels
Relâcher sa vigilance au fil du temps
Réagir de manière inappropriée au stress ou aux conflits
Produire des rapports incomplets ou imprécis
Hésiter à solliciter de l’aide ou des conseils
Manquer de communication avec l’équipe
Oublier la dimension relationnelle du métier

Voici en détail, les 10 erreurs les plus fréquentes commises par les agents de sécurité débutants, et surtout, des conseils pour les éviter.

1. Négliger la ponctualité.

Arriver en retard ou à la dernière minute donne une mauvaise image et fragilise la continuité du service. La ponctualité est une exigence fondamentale dans la sécurité. Un retard, même minime, peut désorganiser la relève et compromettre la continuité du service. La ponctualité constitue donc une règle de base dans le secteur de la sécurité.

Bonne pratique : prévoir systématiquement une marge d’avance de 10 à 15 minutes.

2. Sous-estimer l’importance de l’apparence.

Une tenue mal entretenue ou négligée nuit à l’autorité et au professionnalisme. L’apparence participe directement à l’autorité et au professionnalisme perçus par le public et les partenaires. L’image de l’agent dépend de son apparence. Une tenue négligée réduit aussi l’autorité et la crédibilité de la fonction.

Bonne pratique : veiller à une tenue propre, soignée et conforme aux consignes de l’entreprise. Uniforme propre, repassé, chaussures entretenues et insignes réglementaires visibles.

3. Ne pas connaître le site sur le bout des doigts.

Beaucoup de débutants oublient d’apprendre rapidement les lieux, les accès, les sorties de secours. Un agent qui ne maîtrise pas rapidement les plans du site, les accès ou les issues de secours réduit son efficacité.

Bonne pratique : effectuer un repérage complet dès la prise de poste et mémoriser les points sensibles.

4. Se laisser distraire par le téléphone.

L’usage abusif du smartphone est une erreur classique qui détourne l’attention. L’utilisation excessive du téléphone ou toute autre distraction entraîne une perte de vigilance.

Bonne pratique : réserver l’usage personnel au strict nécessaire, en dehors de la surveillance active, aux temps de pause, et demeurer concentré pendant la surveillance.

5. Manquer de vigilance.

Se reposer trop tôt sur ses routines ou « baisser sa garde » ouvre la porte aux incidents. La routine conduit fréquemment les débutants à baisser leur niveau d’attention. La monotonie peut entraîner une baisse d’attention.

Bonne pratique : varier les parcours de ronde, rester concentré, attentif aux détails et maintenir une posture professionnelle en permanence.

6. Mal gérer le stress ou les conflits.

Un agent débutant peut réagir trop vite (ou pas assez) face à une provocation. Un comportement impulsif, trop rigide ou au contraire trop passif peut aggraver une situation.

Bonne pratique : adopter une communication calme, maîtrisée et respectueuse, et se former à la gestion des conflits.

7. Oublier de rédiger correctement ses rapports.

Des comptes-rendus incomplets ou approximatifs peuvent avoir de lourdes conséquences. Un rapport mal rédigé nuit à la traçabilité des événements et à la prise de décision. La qualité du rapport conditionne la compréhension et le suivi d’un événement.

Bonne pratique : rédiger des comptes-rendus de manière précise, les faits factuels et chronologiques, sans interprétation personnelle.

8. Ne pas demander de l’aide par peur de paraître inexpérimenté.

Certains nouveaux agents hésitent à poser des questions ou à solliciter un collègue. Par crainte de paraître inexpérimentés, certains agents débutants évitent de demander assistance.

Bonne pratique : considérer la coopération et l’échange avec les collègues comme une démarche professionnelle et constructive. Considérer la demande de conseil comme un acte professionnel favorisant la progression et la coopération. L’humilité est une force. Demander un conseil montre de la maturité.

9. Négliger la communication avec l’équipe.

Travailler en « solo » alors que la sécurité repose sur la coopération est une erreur fréquente. Un agent isolé dans son action fragilise la coordination et la transmission d’informations essentielles. L’absence de transmission d’informations fragilise la coordination.

Bonne pratique : partager régulièrement les observations pertinentes avec l’équipe et respecter les procédures. Relayer les informations importantes et respecter les protocoles de communication interne.

10. Oublier l’aspect humain du métier.

Un agent de sécurité n’est pas qu’un « surveillant » : il représente aussi un point de contact rassurant pour le public. Ce qui veut dire que la sécurité ne se limite pas à la surveillance. L’agent représente également un point de contact et d’information pour le public et les partenaires.

Bonne pratique : adopter une attitude courtoise, respectueuse et disponible, en toutes circonstances. Rester poli et professionnel, même face à des situations difficiles.

Conclusion

Le professionnalisme d’un agent de sécurité repose autant sur sa rigueur technique que sur son comportement. Être agent de sécurité, c’est plus qu’un uniforme et une présence.

Le métier d’agent de sécurité repose sur des fondamentaux : discipline, vigilance, communication et professionnalisme.